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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

CHIRURGIE SECONDAIRE TENDINEUSE T1     

  • Ablation du tendon fléchisseur remanié
  • Mise en  place d'une prothèse en silicone qui va  induire par réaction de corps étranger
  • Réalisation d'une première anastomose entre le moignon proximal du tendon  à reconstruire et le  moignon distal du tendon utilisé comme greffe tendineuse.
  • Mobilisation et utilisation normale de la main opérée  dès le réveil du membre
  • Ablation du tendon fléchisseur remanié
    • Soit →mise en  place d'une prothèse en silicone qui va  induire par réaction de corps étranger
    • Réalisation d'une première anastomose entre le moignon proximal du tendon  à reconstruire et le  moignon distal du tendon utilisé comme greffe tendineuse.
    • Mobilisation et utilisation normale de la main opérée  dès le réveil du membre
    • Et mise en place de la greffe tendineuse 3 mois après
    • soit→ mise en place lors de la première intervention d'une greffe intercalaire au dépend du petit palmaire , immobilisation post opératoire de 6 semaines : risque de défaut de coulissage du tendon nécessitant 6 mios après une libération chirurgicale

DE PLUS

L’anomalie

Déformation du doigt et perte de la mobilité normale suite à une plaie tendineuse réparée initialement.

Principe de l’intervention

L’intervention consiste à réaliser la reconstruction du tendon par une greffe tendineuse intercalaire en deux temps ou en un temps (dans ce dernier cas le premier temps consiste à mettre en place une prothèse tendineuse transitoire en silicone afin de permettre à une gaine de se constituer autour de la tige en silicone et 3 mois après la tige sera retirée et remplacée par la greffe tendineuse pouvant coulisser dans une gaine nouvellement construite.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille qui dépasse la taille de la cicatrice initiale  dépend des difficultés rencontrées.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (voir ci après) ; il est évident que le chirurgien pourra, le cas échéant en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En l’absence d’intervention 

Persistance de la déformation et du défaut de mobilité ; l’ensemble pouvant se compliquer d’une raideur articulaire et d’une exclusion du doigt pouvant être responsable de douleurs.

Les alternatives 

Uniquement fonctionnelle : Rééducation pour tenter l’amélioration de la mobilité et de la déformation sans correction chirurgicale

Bénéfices de l’intervention et résultat final :

Amélioration de la mobilité du doigt opéré, correction de la déformation, amélioration de la gêne fonctionnelle de la main.

Les contraintes post opératoires - sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) -  les contraintes liées aux suites seront :

Le premier temps de greffe tendineuse l’intervention chirurgicale pourra être suivie d’une mobilisation immédiate de la main et du doigt opéré: mais la flexion active du doigt opéré sera impossible après le premier temps de la reconstruction car la tige en silicone ne peut fléchir le doigt

  • L’interdiction de mouiller la plaie jusqu’à cicatrisation sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction  de pratique sportive courante sera de 15 jours à partir de l’intervention
  • La reprise des activités manuelles légères sera possible après 15 jours
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus  difficiles  qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une  intervention supplémentaire on prévue.

 

Risque de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale

 

Persistance des douleurs et/ou du défaut de mobilité

Mobilisation de la tige en silicone

Aggravation du défaut de mobilité (raideur)

Défaut de force lors des prises pollici-digitales

Les lésions vasculo-nerveuses en cours d’intervention sont exceptionnelles

Apparition par le retour à la mobilité et la correction de la déformation d’une perte de substance cutanée qui sera comblée par un lambeau cutané ou qui prolonge la durée de cicatrisation

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) 

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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