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Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

APONEVRECTOMIE PLANTAIRE PIED

Principe

Section de l'aponévrose plantaire malade

Objectif

Réduction des douleurs lors de la marche

Contraintes

Appui total autorisé rapidement mais marche douloureuse pendant plusieurs semaines car la cicatrice est en zone d'appui

Risques principaux

  • Cicatrisation difficile
  • Evolution vers une cicatrice dure et rouge
  • Récidive
  • Algodystrophie

PRECISIONS

L’anomalie 

L’aponévrose plantaire est le ligament allant du talon jusqu’à l’avant pied ;

l’inflammation chronique de cette aponévrose crée l’aponévrosite plantaire ; la survenue de cette inflammation est favorisée par les microtraumatismes répétitifs (par ex course à pied intensive), par un excès de pression (une prise de poids récente ou un excès de poids) une déformation du pied (pied plat), un syndrome douloureux chronique général (par ex fibromyalgie) ; l’inflammation épaissit l’aponévrose qui devient douloureuse en son corps ou au niveau de son insertion sur le calcanéum (douleur d’épine calcanéenne)

L’intervention 

Le chirurgien  selon la balance bénéfice-risque et en accord avec vous (suite à une discussion entre vous lui sur l’indication chirurgicale) vous propose l’intervention suivante :

Aponévrectomie plantaire totale du pied: Par une incision sur le bord interne de la voute plantaire dont une partie peut être en zone d’appui, réalisation d’une aponévrectomie totale et /ou destruction de l’aponévrose d’insertion osseuse sur le calcanéum   après repérage des éléments vasculo-nerveux et des tendons fléchisseurs,

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; Le traitement préventif des phlébites n’est pas systématique et dépend des différents facteurs de risque que vous présentez.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (voir ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En l’absence d’intervention 

Risque d’un pied avec douleur et/ou gêne croissante à la marche

Les alternatives : existe pour l’inflammation,

L’infiltration, le traitement fonctionnel (ondes de choc mécaniques, cryothérapie), le port de semelles correctrices, les traitements anti-inflammatoires sont des traitements efficaces qui le plus souvent permettent d’éviter l’intervention pour aponévrosite ; ce n’est qu’en l’absence d’amélioration après 6 mois de traitement médical que l’indication chirurgical peut se discuter.

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

Le résultat  à espérer est une marche sans douleur en 6 à 9 mois.

Les contraintes post opératoires- sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) -  les contraintes liées aux suites seront :

  • La marche avec un appui total est autorisée dès la sortie de l’hôpital ; l’appui et la marche peuvent être aidée par des cannes anglaises.
  • L’interdiction de mouiller la plaie pendant minimum deux semaines et jusqu’à cicatrisation sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction  de pratique sportive sera de 30  jours à partir de l’intervention
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens
  • Le pied mettra 6 à 9 mois à prendre sa forme définitive  et son appui normal
  • 9 mois seront nécessaires avant de pouvoir effectuer des activités sportives avec appui durable sur le membre inférieur

Le plus long à récupérer sera : disparition des douleurs cicatricielle et d’appui sur le pied

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus  difficiles  qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

 

Persistance d’un appui douloureux sur la zone cicatricielle ou sur une zone de la plante du pied ou du talon lors de la marche

La récidive de la lésion

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles

Une phlébite peut survenir en dépit d’un éventuel traitement anticoagulant ; il s’agit d ‘un caillot qui se forme dans les veines des jambes, celui-ci peut migrer et  entrainer une embolie pulmonaire.

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) :

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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