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Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

LESION DE LA MAIN

  • Exérèse de la lésion et couverture de la perte de substance cutanée qui résulte de l'exérèse par une greffe de peau ou un lambeau nécessitant un agrandissement de la cicatrice ou une autre cicatrice
  • Risque de nécrose cutanée
  • Risque de récidive de la lésion

PRECISIONS

L’anomalie 

Lésion qui se développe au niveau de la main ; L’échographie peut être utilisé pour donner des précisions, mais c’est surtout l’analyse de la pièce d’exérèse qui établira définitivement le diagnostic

Principe de l’intervention

Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale ; Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé :

Exérèse de la lésion de la main après dissection des éléments vasculo-nerveux et tendineux de voisinage ; la pièce d’exérèse est envoyée au laboratoire pour l’analyse anatomo-pathologique ; l’exérèse de la lésion aboutit à une perte de substance qui doit être comblée par une greffe de peau ou un lambeau cutané ;

Une greffe de peau est prélevée à distance de la zone à couvrir créant ainsi un 2ème foyer opératoire ;

Un lambeau cutané nécessite un agrandissement important de la cicatrice à partir de la zone à recouvrir afin de pouvoir apporter sur la zone à recouvrir une palette cutanée avec son pédicule nourricier disséqué lors du prélèvement de la palette ; le site donneur peut nécessiter la mise en place d’un greffe de peau ou être laissé à la cicatrisation dirigée.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille dépend des difficultés rencontrées.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire selon les découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En cas de non intervention 

Risque d’évolution vers une  lésion plus volumineuse dont le volume peut gêner la mobilité; l’exérèse chirurgicale peut alors être plus complexe. Compression possible d’une structure créant ainsi des douleurs.

Les alternatives

Réalisation uniquement d’une biopsie pour analyse d’un fragment de la lésion. Le résultat de l’analyse indiquera les risques pris d’une non-exérèse de la lésion.

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

Diminution de la gêne et des douleurs ; disparition complète de la lésion et son identification exacte.

Les contraintes post opératoires- sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) - les contraintes liées aux suites seront :

  • L’arrêt de travail sera de 2 à 30 jours
  • L’interdiction de mouiller la plaie pendant minimum deux semaines sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction de pratique sportive courante sera de 21 jours à partir de l’intervention
  • Il n’y a pas d’immobilisation : mobilisation et utilisation normale du membre opéré, dès le réveil de l’anesthésie.
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

Le plus gênant sera : l'évolution cicatricielle

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus  difficiles  qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale :

 

La récidive dont le risque dépend surtout du diagnostic anatomopathologique.

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles.

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) 

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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