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  • Société Francophone d’Arthroscopie

Nous avons eu la confiance de la Société Francophone d’Arthroscopie pour accueillir début février trois internes de chirurgie orthopédique, dans le cadre du « Travelling Fellowship »

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Le Pôle Chirurgical du Membre Supérieur et de la Main

MALADIE DE DUPUYTREN

  • Résection de l'aponévrose pathologique
  • Mobilisation post opératoire précoce aidée par un kinésithérapeute
  • L’extension récupérée par l'intervention est difficile à conserver
  • Port nocturne d’une orthèse d’extension pendant un an
  • Déficit de peau à l'endroit de la cicatrice qui se comblera lentement
  • Risque de rétraction en flexion (en crochet)
  • Risque de récidive par la réapparition du tissu pathologique

PRECISIONS

L’anomalie 

La maladie de Dupuytren est le développement de anarchique de l’aponévrose se compliquant d’une rétraction des doigts ; l’explication est génétique, transmis par l’hérédité et touche surtout le sexe masculin ;

Le principe de l’intervention 

Le chirurgien a discuté avec vous l’indication chirurgicale ; Selon la balance bénéfice-risque, et en accord avec vous le chirurgien vous a proposé :

Une aponévrectomie palmodigitale de la mainsur le ou les rayons atteints et pour cela dissection des pédicules vasculo-nerveux et si l’aponévrectomie ne suffit pas à redonner l’extension normale des rayons opérés une arthrolyse antérieure ; des plasties cutanées sont réalisées lors de la fermeture pour reconstruire l’unité cutanée fonctionnelle antérieure ; dans les cas de forte rétraction en flexion la mise en extension du doigt opérée peut être stabilisée par une broche dont l’extrémité est laissée à l’extérieur, la broche est retirée 2 à 4 semaines après.

L’intervention est bien codifiée, elle est le plus souvent réalisée sous anesthésie locorégionale, peut être réalisée en ambulatoire ou justifier d’une hospitalisation de quelques jours ; une ou plusieurs incisions sont nécessaires dont la taille dépend des difficultés rencontrées.

Le chirurgien vous a expliqué les autres alternatives (voir ci après) ; le chirurgien pourra, si nécessaire en fonction des découvertes per-opératoires ou d’une difficulté rencontrée, procéder à une autre technique jugée par lui-même plus profitable à votre cas particulier.

En cas de non intervention 

Aggravation progressive de la rétraction en flexion des doigts, gêne progressive à la prise des objets par l’augmentation de taille des nodules de la paume de la main.

Les alternatives 

Il n’y a pas de traitement médical ; la seule alternative aux solutions chirurgicales est le port d’une orthèse dynamique d’extension pour éviter l’aggravation de la rétraction en flexion des doigts

L’aponévrectomie percutanée

Bénéfices de l’intervention et résultat final 

Diminution de la déformation et de la gêne, amélioration de l’extension des doigts.

Les contraintes post opératoires- sous toutes réserves (une découverte en cours d’intervention peut les modifier) - les contraintes liées aux suites seront 

L’intervention doit être suivie d’une rééducation précoce et quotidienne et du port nocturne d’une orthèse dynamique d’extension que nous allons confectionner ;

La mobilité des doigts opérés est indispensable dès le réveil de l’anesthésie ; l’utilisation de la main opéré est recommandée rapidement après l’intervention.

  • L’orthèse d’extension sera à porter un an, que la nuit mais toutes les nuits.
  • Elle sera confectionnée ici quelques jours après.
  • En cas d’hospitalisation ambulatoire : l’orthèse sera confectionnée sur rendez vous quelques jours après
  • En cas d’une courte hospitalisation : début de la rééducation en cours d’hospitalisation avec anesthésie de la main le lendemain de l’intervention pour une rééducation précoce indolore et confection d’une orthèse dynamique avant la sortie
  • Il n’y a pas d’immobilisation post opératoire
  • L’arrêt de travail sera de 21 à 45 jours (45 jours s’il y a une perte de substance cutanée laissée à la cicatrisation dirigée)
  • L’interdiction de mouiller la plaie jusqu’à cicatrisation sinon le risque est l’infection post opératoire.
  • L’interdiction de pratique sportive courante sera de 21 à 45 jours à partir de l’intervention (45 jours s’il y a une perte de substance cutanée laissée à la cicatrisation dirigée)
  • La reprise des activités manuelles légère sera possible après 2 jours
  • La reprise des activités manuelles lourdes sera possible après 21 jours
  • La conduite automobile est interdite jusqu’à ce que le conducteur soit en pleine possession de ses moyens

Le plus long à récupérer sera : l’extension du doigt opéré

Sous toutes réserves car les suites peuvent être plus difficiles qu’indiqué et la survenue d’une complication peut laisser des séquelles handicapantes ; certaines complications peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Sous toutes réserves car une découverte en cours d’intervention peut modifier les contraintes post opératoires décrites ci-dessus et peut nécessiter une 2ème intervention.

 

Risque de séquelle et de complication spécifique à l’intervention décidée pouvant nécessiter une reprise chirurgicale

 

Difficultés cicatricielles qui prolongent la durée des soins locaux

Rétraction en flexion irréductible du doigt nécessitant un appareillage pendant plusieurs mois

La récidive de la lésion

La récidive de la déformation

Les lésions accidentelles tendineuses et vasculo-nerveuses sont exceptionnelles

Les séquelles douloureuses cicatricielles

 

Les complications dont le risque est commun à toutes les interventions  sont (liste non exhaustive) :

Pour plus d’information consultez  sur le site : www.epaulemain.fr

La rubrique :  infos pratiques chapitre : informations sur les risques et complications

 

Le manque de résultat

Nécessitant une deuxième intervention à un délai variable par rapport à la première.

 

L’hématome 

Se résorbe le plus souvent spontanément ; nécessite rarement  une reprise chirurgicale (évacuation et drainage).

 

Problèmes cicatriciels précoces

Nécrose cutanée : des berges ou plus étendue survenue favorisée par la difficulté chirurgicale ou l’état du membre suite à une maladie ou un accident, 

Cicatrice hypertrophique : La cicatrice peut rester gonflée, rouge, sensible pendant plusieurs semaines, une raideur locale peut être associée ; la rééducation cutanée améliore la cicatrice (par les contraintes mécaniques) et améliore la mobilité. Cette même rééducation post opératoire peut prévenir ces troubles cicatriciels.

 

Problèmes cicatriciels tardifs

La cicatrice peut devenir hypertrophiée créant une chéloïde dont l’explication est surtout la constitution biologique, le traitement est surtout de médecine physique,

Prévention : massages cicatriciels (et autre rééducation cutanée) et éviter l’exposition au soleil.

Survenue d’un kyste épidermoide (développement sous cutané d’un fragment cutané qui s’est introduit dans la plaie opératoire)dont le traitement est l’exérèse chirurgicale.

 

Les méfaits du tabac 

L’arrêt du tabac est nécessaire car le tabac augmente le risque de complications surtout infectieuses et cutanées (difficultés cicatricielles, nécrose cutanée, défaut de consolidation osseuse…).

 

Une raideur

Le risque de raideur est très important si l’articulation a été opéré mais la raideur des articulations autour du foyer opératoire peut survenir liée à l’immobilisation ou la non utilisation pour diverses raisons ; dans des cas graves elle est associée à un syndrome algodystrophique (voir plus loin) ; la rééducation permet d’améliorer la mobilité ;

Prévention : la rééducation et/ou la mobilisation post opératoire précoce permet de prévenir la raideur.

 

Douleurs au froid 

Des douleurs peuvent survenir lors de l’exposition au froid pendant plusieurs années, l’évolution spontanée est la régression lente ; la protection contre le froid est le seul traitement et la seule prévention.

 

Une atteinte nerveuse

Une atteinte d’une branche nerveuse (pris dans un tissu fibreux cicatriciel, ou section en cours d’intervention) est exceptionnelle ; plus fréquemment s’observe une sensation moindre autour d’une cicatrice pendant une période transitoire. ; La repousse d’une branche nerveuse blessée peut s’accompagner de douleurs névromateuses. L’électrothérapie transcutanée, la rééducation cicatricielle et un traitement médical améliore les signes cliniques, à défaut de quoi une intervention  se discute.

 

Une atteinte vasculaire

Par lésion d’un vaisseau important à l’origine d’une hémorragie ou d’un hématome compressif est exceptionnelle ; elle justifie une reprise chirurgicale en urgence.

 

L’infection post opératoire : est parfois liée à la pathologie opérée mais parfois sans relation avec cette dernière

Le risque est diminué si vous ne fumez pas et si vous respectez les consignes concernant les soins locaux surtout pour éviter l’humidification de la plaie opératoire : ces consignes seront précisées lors de la remise des ordonnances de sortie ; pourtant malgré la bonne observation des consignes le risque plus faible persiste,

La réalisation de ce risque peut être favorisé par la pathologie soignée (ex : lésion infectieuse), par l’intervention réalisée (ex : chirurgie osseuse), par votre état de santé (ex : diabète, tabac…) ;

►En cas de doute sur une infection post-opératoire une surveillance vous sera proposée ;

►En cas d’infection confirmée le traitement proposé comportera un ou plusieurs des traitements suivants : soins locaux, antibiothérapie, excision chirurgicale des tissus infectés ; dans les cas graves ces trois traitements seront associés 

 

L’algodystrophie ou Syndrome Douloureux Régional Complexe (SRDC) 

L’algodystrophie est une complication non exceptionnelle, suite à une intervention chirurgicale ou un accident. Elle est le plus souvent imprévisible. Elle se manifeste par une inflammation régionale qui dépasse le foyer traumatique ou chirurgical atteignant souvent les extrémités, prédominant le soir ; son traitement est médical (anti-inflammatoires, antalgiques) et fonctionnel (rééducation, port d’orthèses) ; l’évolution spontanée se vers le refroidissement de cette inflammation en plusieurs mois pouvant laissée place à une raideur du membre (d’où l’importance du traitement fonctionnel pour garder la mobilité) et des douleurs séquellaires.

Prévention :

Pour réduire ce risque : Mobilisation et utilisation du membre opéré dans toutes ses amplitudes autorisées des son réveil de l’anesthésie mais sans forcer sur la douleur (si besoin à l’aide d’un kinésithérapeute) ; La prise d’un traitement efficace contre la douleur diminue le risque (ne pas hésiter à consulter si le traitement antalgique n’est pas efficace) ; être décontracté le jour de l’intervention ; Prise de vitamine C à débuter un mois avant l’intervention jusqu’à un mois après.

 

La liste n’est pas exhaustive et une complication exceptionnelle peut survenir, liée à l’état local ou à une variabilité technique. Toutes les complications ne peuvent être précisées, ce que vous avez compris et accepté.

 

Facteurs aggravants

  • Vos antécédents,
  • Vos pathologies et terrains associées
  • (obésité, diabète, autres maladies métaboliques, maladies rhumatismales, maladies vasculaires ...)
  • Le tabac,
  • Votre hygiène de vie (alimentation, hygiène...)
  • Votre comportement (anxiété, respect des consignes .....)

Peuvent augmenter la probabilité que ces risques se réalisent ainsi que leur importance; l'augmentation des risques augmente le risque de séquelles.

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